Par un revirement de sa jurisprudence s'alignant sur celle de la CJUE, la Cour de cassation considère que les trajets entre le domicile d'un salarié devant effectuer 60 000 kilomètres par an pour son travail et le lieu du premier et du dernier rendez-vous sont bien du temps de travail. Le salarié de l'espèce s'est vu attribuer 140 000 €. A noter que le salarié se tenait sur les temps de trajets litigieux à la disposition téléphonique de son employeur.